A un an des JO, le Japon pressé de s’attaquer aux abus envers ses jeunes athlètes

Le Japon doit agir pour lutter contre les abus « endémiques » envers ses jeunes athlètes par leurs entraîneurs, à un an des Jeux olympiques de Tokyo reportés à 2021, réclament mercredi des militants et victimes.
S’appuyant sur plus de 800 témoignages d’anciens jeunes sportifs, dont des athlètes olympiques, dans 50 sports, l’ONG Human Rights Watch (HRW) avertit dans un nouveau rapport que les comportements abusifs des entraîneurs restent courants dans l’archipel nippon.
« Si le sujet de la maltraitance des enfants dans le sport aujourd’hui est un problème mondial, nous avons choisi de nous focaliser sur le Japon pour l’année 2020 en raison de l’arrivée des Jeux olympiques et paralympiques », reportés d’un an (23 juillet-8 août 2021) en raison de la pandémie de coronavirus.
« Tous les Japonais savent malheureusement que le châtiment corporel (…) a été très répandu dans les sports japonais », a continué Mme Doi.
« J’ai été frappé tellement de fois que je ne peux pas compter », a ainsi déclaré un athlète.  
– « Élever la voix » –
Son fils, aujourd’hui âgé de 30 ans, souffre encore des séquelles de sa blessure et est étroitement suivi médicalement. 
Comme en 2018, quand un adolescent de 13 ans s’est suicidé, ses parents accusant l’entraîneur de badminton du garçon de l’avoir de longue date insulté et maltraité. 
L’importance accordée au respect des anciens pourraient avoir comme résultante une peur pour les jeunes athlètes de dénoncer les abus.
HRW souhaite désormais que le gouvernement prenne des mesures plus sévères envers les contrevenants, en créant par exemple un organisme indépendant chargé de suspendre les entraîneurs concernés. 
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